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30 avril 2024 - Information Cerfrance

Portrait d’Isabelle, comptable conseil à Cerfrance

Temps de lecture 6 minutes

Isabelle comptable conseil

Les comptables conseil chez Cerfrance accordent une importance à la dimension humaine. Rencontre d’Isabelle qui accompagne ses clients dans leurs quotidiens de chef d’entreprise et qui leur apporte un soutien personnalisé, bien au-delà des chiffres.

Le comptable-conseil est un métier clé chez Cerfrance

Comptabilité et humanité, deux notions dont l’association ne saute pas aux yeux et pourtant… Isabelle Fredout, comptable-conseil chez Cerfrance, n’envisage pas son métier autrement qu’en les reliant de façon étroite. Le contexte d’incertitude qui affecte nombre d’acteurs économiques depuis des mois, conforte la primauté donnée à cette approche relationnelle de la gestion des entreprises. « On sent plus d’anxiété chez nos clients. Ils sont plus exigeants voire plus facilement agacés par un refus des banques par exemple. Dans ce contexte, ils demandent encore plus de présence, plus de réactivité de notre part », observe-t-elle. Un constat qui n’entame pas son engagement enthousiaste. Pourtant, lorsqu’elle s’est dirigée vers un BTS Gestion et Comptabilité en 1993, Isabelle était surtout attirée par les chiffres, la rigueur et la sécurité que cela induit. « Je ne savais rien de cette dimension relationnelle. Puis j’ai été orientée par hasard vers Cerfrance, une entreprise qui colle parfaitement avec ma raison d’être, mon caractère. Je n’y serais pas restée 28 ans si je n’étais pas épanouie. »

Un petit côté mère-poule

Elle exerce donc au contact des cinquante entreprises qui composent son portefeuille, dont les dirigeants sont majoritairement des artisans et des commerçants d’Angoulême et de ses alentours. Une population particulièrement exposée à la crise. « Pour eux, la donne peut changer en quelques mois, tout peut aller très vite. » Isabelle les voit, pour certains, tous les mois, pour d’autres tous les trimestres voire semestre. Il lui faut anticiper, se montrer proactive, cela requiert une organisation au cordeau surtout qu’elle n’hésite pas à leur rendre visite. « J’applique notre méthode dite “de A à Z“, pour être au plus près du client, dans ses murs. Comme ça, il voit bien que je me dédie à lui, ça crée des affinités avec toute son équipe, on sent les choses, les demandes sous-jacentes, la culture de l’entreprise que l’on ne peut percevoir que sur site. » Isabelle Fredout s’amuse volontiers de son petit côté « mère-poule » que soulignent ses proches collègues. « Oui je suis peut-être parfois un peu trop protectrice pour éviter aux entrepreneurs d’aller dans le mur. Mais je sais qu’il faut laisser les gens faire leur propre expérience, c’est la meilleure école. »

Des réponses expertes et circonstanciées

Dans « comptable-conseil », le second terme revêt une dimension majeure chez Cerfrance. « On ne se cantonne pas aux chiffres passés. Notre valeur ajoutée c’est l’interprétation de ces données. Les clients veulent savoir ce qu’ils vont pouvoir faire demain : l’embauche de main d’œuvre ou le recours à l’intérim, la maitrise des marges, l’augmentation des prix, structurer son entreprise (société ou organiser une gestion patrimoniale pour la transmission) SCI… » La comptable prépare le terrain pour le conseiller d’entreprise. Travailler au sein d’une structure aux multiples compétences confère force et aplomb. La professionnelle sait qu’en aval les pôles juridique, paie, informatique, social, patrimonial… sauront apporter des réponses expertes et circonstanciées à ses clients.

Prise entre deux feux

Le plaisir du relationnel s’accompagne de la variété des univers. « Ce qui me plait ici c’est le panel d’entreprises différentes que je rencontre, du coiffeur au garagiste, c’est cela la richesse du métier, sa polyvalence. » Et cela malgré la pression qui pèse souvent sur ce poste exigeant, exposé aux demandes de la hiérarchie et à l’urgence des clients stressés. « Nous sommes souvent pris entre ces deux feux. Il peut m’arriver de me sentir débordée, mais j’arrive à le gérer car je me sens bien dans mon métier », assure-t-elle.

Entre janvier et mai, les comptables vont entrer dans la grosse période fiscale, la plus tendue de l’année. « Là nous savons que les minutes seront comptées, qu’il y aura moins d’échanges entre nous. » Les comptables de l’agence d’Angoulême vont aborder ces cinq prochains mois la tête dans le guidon. Pourtant, il faudra aussi prévoir du temps pour chapeauter l’apprenti dont isabelle partage le tutorat avec une collègue, ainsi que pour l’actualisation des connaissances. « Les référents fiscaux nous renseignent tous les mois sur l’actualité des lois de finances et nous bénéficions de formations régulières dans tous les domaines. »

Loin de la caricature du comptable

Depuis son entrée chez Cerfrance en 1995, nombre de clients sont devenus plus que des connaissances, parfois des proches à qui il faut parfois rappeler les limites du professionnel et du personnel. Pour autant, Isabelle n’envisagerait pas d’exercer son métier dans un cabinet d’expert ni même au sein d’une seule grosse structure. Pour elle, cela correspondrait plus à l’image d’Épinal du comptable. « On a tous cette caricature en tête : le personnage très strict avec sa cravate ou sa jupe grise, sa petite mallette et ses lunettes. Voilà pourquoi le métier attire peu, c’est dommage, car on est loin de la réalité. D’ailleurs cela surprend parfois quand je dis que je fais ce métier. ». 

Vous aussi vous êtes tenté(e) par l’aventure Cerfrance ?

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy